Démolition église 1987
Photo Studio Slowik Bapaume
L'artificier, M. Dromard, du centre national CEFICEM de Besançon (Doubs), n'avait jamais eu à effectuer pareille besogne. Il dynamita d'abord l'abside et le transept en y forant 600 trous. Les préparatifs furent plus longs que prévus en raison de la dureté des briques et du béton. Le 24 septembre à 19 heures, le clocher de 45 mètres si orgueilleux mais si coûteux d'entretien, s'abattit dans un nuage de poussière accumulée durant 55 années.
Des éclats projetés dans toutes les directions volèrent jusqu'à 100 mètres. Une brique fut retrouvée dans la cuisine du logement d'école : elle était passée par la fenêtre ouverte. Une maisonnette proche eut des vitres brisées malgré les volets fermés et la présence d'un véhicule faisant écran. La toiture de la grange de la ferme voisine fut passée au crible et dans un angle pourtant réduit où se tenaient des photographes, il y eut deux blessés légers atteints aux jambes sans parler d'un pare-brise de voiture cassé.
L'artificier montra après coup des briques lourdes d'eau absorbée au fil des ans et qui, sous l'action de nouvelles fortes gelées hivernales, risquaient d'éclater et de dégrader plus encore le clocher.
Des éclats projetés dans toutes les directions volèrent jusqu'à 100 mètres. Une brique fut retrouvée dans la cuisine du logement d'école : elle était passée par la fenêtre ouverte. Une maisonnette proche eut des vitres brisées malgré les volets fermés et la présence d'un véhicule faisant écran. La toiture de la grange de la ferme voisine fut passée au crible et dans un angle pourtant réduit où se tenaient des photographes, il y eut deux blessés légers atteints aux jambes sans parler d'un pare-brise de voiture cassé.
L'artificier montra après coup des briques lourdes d'eau absorbée au fil des ans et qui, sous l'action de nouvelles fortes gelées hivernales, risquaient d'éclater et de dégrader plus encore le clocher.